Sermon, 10 avril 2016
Un homme a amené son fils démoniaque aux disciples du Christ, et ils ne pouvaient pas le guérir. Ensuite, l’homme est allé déjà au Christ. Jésus dit : Vous qui êtes infidèles! Jusques à quand serai-je avec vous? Jusques à quand vous supporterai-je?
À qui il dit ces mots? Peut-être aux ses disciples qui n’avaient pas assez de Foy au Dieu pour chasser le diable. Et bien sur, Il dit ces mots au malheureux père, qui ne croyait pas vraiment en ce que les étudiants de Master peuvent faire quelque chose.
Mais, avant tout, le Dieu dit ces mots à nous. À nous, les chrétiens du vingt et unième siècle qui nous-mêmes avons décidé que tout va bien chez nous, que nous sommes nos propres maîtres et que nous pouvons faire ce que nous voulons.
Par contre, c’est nous qui sommes infidèles, parce que nous ne pouvons pas rester fidèle même dans la plus petite chose (il s’agit de la Foy).
C’est nous qui sommes infidèles, parce que nous avons quitté le champ de bataille, et la guerre entre le ciel et la terre a été en cours pendant une longue période sans notre participation.
C’est nous qui sommes infidèles, parce que même le diable est très paresseux pour s’occuper de nous. Il met ses forces aux ascètes, ceux qui ne vivent pas selon l’esprit de ce monde. Avec nous, il a longtemps été en accord tacite de la coopération mutuelle.
Nous apportons comme un sacrifice pour lui (diable) nos enfants. Oui, ne soyez pas surpris. En ce moment, des milliers d’enfants sont tués par soi-disant chrétiens dans les ventres des mères ’’chrétiennes ’’en faveur de la «bonne vie».
Nous sommes habitués. Nous vivons calmement. Nous mangeons, nous dormons, organisons notre travail, mais en ce moment comme on amène une véritable sacrifice de sang à Moloch.
Nous avons expulsé toute mention de Dieu de nos vies. La mention liée au Dieu, au Christ, à la Mère de Dieu ne touche déjà notre cœur.
Au Canada et au Québec il y a plusieurs rues nommées pas les noms des Saints.
Imaginez, on habite sur ses rues sans savoir, sans se renseigner qui était cet homme Saint, qu’est ce qu’il a fait, pourquoi cette rue nommée par son nom dans notre ville contemporaine.
Nous sommes infidèles, parce que nous ne savons pas comment être reconnaissants.
Le christianisme nous a donné tous les grands, toutes les caractéristiques de l’humanité moderne. Mais nous sommes honte et modestement silencieux quand il s’agit de notre Foy, nous ne voulons pas offenser ni perturber personne.
On vit de telle façon pour que nous ayons la facilité de croire, que se soit pratique, confortable, pas trop dur, assez court pour prier etc.
Le diable est content. Il ne nous empêche pas de vivre dans notre contentement et de détente. Il attend sans rien faire quand nous mourrons naturellement. Et c’est la fin, on ne peut pas retourner.
Donc, notre Dieu nous dit : Vous qui êtes infidèles! Jusques à quand serai-je avec vous? Jusques à quand vous supporterai-je?
Malgré tout, Il est avec nous dans sa promesse d’être avec nous tous les jours de ce monde jusqu’à la fin du siècle. Et maintenant, il est avec nous et parmi nous.
Le genre de démons ne chasse que par la prière et le jeûne. Voilà pourquoi, lorsque nous arrivons à la période de jeûne et de prière, les démons sont en colère contre nous. Ils nous font toute sorte de troubles.
Une fois que nous commençons le jeûne et la prière, ils commencent à souffrir, et ils seront progressivement retirés de nous.
Un homme qui s’appelle Yoann Lestvichnik a composé un livre nommé Lestvitsa. Dans ce livre il raconte comment trouver une voie étroite qui nous amène vers le Royaume du Ciel. Il décrit que toutes les vertus sont comme des marches d’un escalier. En montant ces marches l’ascétique avance vers le Ciel. Pour commencer on doit abandonner les soucis et les chagrins de ce monde. Cela sera une première marche. Puis Lestvichnik raconte que de différentes épreuves et tribulations peuvent nous rencontrer sur cette voie.
Saint Yoann parle de l’obéissance, de l’abnégation, le repentir, et diverses craintes au sujet de deuil, douceur et l’état sans colère.
Et finalement, la plus haute marche, c’est l’amour et piété. Piété comme la couronne de la lutte avec des passions.
Aujourd’hui, en ces jours du Grand Carême, c’est le meilleur temps de bien réfléchir des toutes les vertus.
Amen!