Mitropolit Antoniy de Suroz
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit!
Quand le Christ a parlé avec une femme samaritaine, les disciples étaient étonnés: comment le Jésus peut parler avec une étrangère.
Mais Dieu est le Dieu pour tous. Le Seigneur a crée ce monde et son amour complet est pour tous. Le Christ est venu, Il a vécu et Il est mort pour chacun de nous. Il a connu l’abandon par le Dieu, Il est venu dans l’enfer mystérieux et terrifiant de chaque personne.
Ses disciples divisaient tous les gens comme des amis et des ennemis. Le Christ aime tous. Nous sommes aussi appelés, comme le Christ, aimer tous nos proches sans conditions.
Est-ce que nous divisons les gens comme nos amis et comme les étrangers, les ennemis?
Nous sommes appelés à venir aux ‘’ennemis’’ de Dieu plutôt qu’aux amis de Dieu. Nous sommes appelés à aller avec l’évangile du salut qui nous a donnée, avec l’évangile de nouvelle vie, la vie qui est le Dieu.
Le Sauveur a dit : ‘’les champs sont devenus blancs, la récolte est prête, mais il n’y a pas de travailleurs…?’’
En regardant toute la société chrétienne et toutes les églises qui sont au nom du Christ, par fois, nous sommes horrifiés à l’idée qu’il y a beaucoup de chrétiens entre nous, mais la parole de Dieu est en train de mourir au milieu de nous?
Nous sommes appelés par le Christ pour Lui présenter sur cette terre.
Nous sommes Ses témoignes qui sont invités à être comme une continuation de Sa présence incarnée et la présence du Saint-Esprit.
Des millions qui sont autour de nous ont soif et faim pour la parole de la vérité, les mots d’espoir, les mots d’amour, les paroles de Foy. Ils attentent un messager du Christ qui vient et les apprend que le Sauveur est descendu sur la terre ne pas seulement pour juger. Avant tout Lui est notre ami qui peut dire même à Judas: ‘‘Mon ami’’.
Alors, des millions sont affamés, des millions sont avides, mais nous qui présentons le Christ sur la terre, qui devons porter Sa parole, nous passons notre vie enfermé, la vie de peur.
La femme samaritaine a entendu les paroles du Christ, qui sont venues à son âme, les paroles qui sont renversées dans l’âme comme l’eau vive pénètre dans la terre desséchée du désert. Tout de suite après elle se précipite vers la ville pour partager avec les gens le miracle : Elle a rencontré le Messie, le Sauveur du monde Jésus Christ.
Elle a raconté ce qui lui est arrivé. Ses paroles ont été telles que les gens commençaient à croire et à venir vers le Christ.
Son témoignage était comme une flamme; Il était clair comme la lumière: les gens ont entendu ces témoignages et ils le croyaient même sans voir cette femme.
Et nous, les chrétiens, représentants du Christ, est-ce que nous sommes capables témoigner la même façon? Est-ce que les gens nous écoutent et comprennent nos paroles, nos mots ou ils ne voient que notre apparence?
Nous souhaitons que quelqu’un se souvient avec gratitude que nous l’avons amené au Christ, que nous l’avons ouvert la porte de l’Église, nous lui avons donné la joie, l’espoir, le germe de la Foy.
Pensons, où est notre place dans l’œuvre du salut?
On entend souvent les gens disant : pourquoi nous ne sommes pas nombreux? Pourquoi cette merveilleuse déclaration de l’Orthodoxie n’allume personne, n’éclaire pas tout le monde autour de nous?
Parce que notre mot est faible, parce que nous avons peur de proclamer à toute notre voix et par toute notre vie l’évangile de Dieu.
Jésus Christ est venu pour tous et nous a dit qu’il est temps de devenir fideles enfants de Dieu. Nous devons vénérer l’Esprit et la Vérité de Dieu.
Nous sommes les apôtres du Christ, ses témoignes. Le Saint Esprit et la vérité de Dieu s’ouvrent dans le monde à travers de nous, nos pensées, nos paroles, nos actions dont les gens voient.
Donc, pensons à nos responsabilités devant le monde qui nous invitent à partager avec la joie nos richesses, notre bonheur, notre Foy et notre Espoir que le Christ nous donne!
Amen!