« Les mots que tu me as donnés, je les ai transmis… »

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« Les mots que tu me as donnés, je les ai transmis… »

Dans tous les siècles, partout dans le monde,  où l’homme vit, il lui semble que  le temps de sa vie la plus difficile  que le temps d’autre fois.

S’il avait vécu un siècle plustôt, tout était complètement différent. L’eau était plus propre, l’air était plus transparent et le peuple vivait en croyant au Dieu, ce n’est pas comme aujourd’hui.

Nous pensons toujours de  cette façon,  nous sommes enchaînés  à  ces pensées  et  nous restons inactifs.

Nous sommes sûrs que tous les Saints ont vécu avant nous et que toutes les choses  importantes  qui pourraient se produire, ces choses se sont déjà produites avant nous.

Et nous vivons  peu à peu : nous prions un peu, nous lisons un peu, nous faisons quelques choses sans trop d’efforts, sans casser nos habitudes, sans changements importants de notre vie calme.

Auparavant, Séraphim de Sarov a passé  sur le rocher mille jours et mille nuits en prière. Et nous sommes faibles. Sans bancs, debout nous ne pouvons pas tenir une liturgie.

Auparavant, les gens pouvaient  enlever  une  dernière chemise pour donner à quelqu’un, ils  avaient  quitté leurs maisons pour défendre la patrie… Mais aujourd’hui, nous ne voulons pas  sans assurance sortir de la maison.

Saint Antoine le Grand avait entendu dans la liturgie les paroles du Sauveur: «Laissez tout et suivez-Moi». Le  «tous» ne sont pas trois cuivres et deux heures  par semaine. Le  ‘’tous’’ c’est « tout complètement » et Saint Antoine le Grand  est allé dans le désert en laissant tout.

‘’Les mots que tu me as donnés, je les ai transmis… »

Ces mots s’adressent à qui? Est-ce que c’est seulement aux apôtres Antoine le Grand  et Séraphim de Sarov?  Est-ce que c’est juste à eux  le Christ a donné ces mots du Père? Ou nous croyons aussi que nous avons entendu ces mots  et ils se sont aussi tournés vers nos oreilles? Chacun de nous doit penser à cela.

Si ces mots se sont tournés vers moi, ça veut dire que  d’autres paroles du Christ à partir des pages de l’Évangile se sont aussi tournées vers moi.

Nous ne sommes pas des hérétiques, qui lisent l’Évangile et qui jettent  hors de l’Évangile  ce qu’ils n’aiment pas. Nous prenons la Parole de Dieu comme elle est écrite avec tout ce qui nous donne la joie et tout ce qui nous peut condamner.

Imaginez-vous quelqu’un qui vous appelle par votre prénom. Resterez-vous silencieux, ou par respect vous vous tournerez vers celui  qui vous adresse?

Si le Seigneur nous adresse , comment pouvons-nous être muets? Nous devons y répondre. Répondre par toute notre vie, par toutes nos œuvres, par toutes nos actions, comme  nous parlons toujours lors des litanies : « Toute notre vie donnons au Christ notre Dieu. »

Comme l’histoire nous montre, ceux qui ont répondu à l’appel de Dieu, ils n’ont jamais plaint, et au contraire, ceux qui ont constamment regardé en arrière ils ont été torturés par eux-mêmes et ils ont torturé des autres.

Alors, que faisons-nous? Comme il nous faut L’entendre et comment il nous faut Lui répondre?

Premièrement, nous devons avoir le souvenir de la mort. Ça veut dire de se rappeler qu’un jour nous mourons. Si nous pensons le plus souvent d’elle, nous voyions plus clairement  les choses de ce monde.

C’est comme construire une maison. Elle peut être faite de papier, mais même un enfant comprend quand il commence à pleuvoir et la pluie l’adoucira.

Nous devons nous rappeler que le soleil ne brillera pas toujours, qu’un jour la mort viendra, après la mort  arrivera  une autre vie, où les valeurs sont différentes de ce que aujourd’hui nous comptons  précieux.

Deuxièmement, nous devons  aussi souvent que possible avec la vénération  lire l’Évangile et prier. Bien que ces paroles semblent banales, mais c’est la pierre angulaire. Si nous ne lisons pas  et n’entendons pas la parole de Dieu, comment savions-nous la volonté de Dieu?

Troisièmement, essayer d’être un homme honnête, pour qui le  ‘’oui’’ c’est ‘’oui’’, et le ‘’non’’ c’est ‘’non’’. Ne pas philosopher trop,  ne pas avoir peur. Que votre vie soit simple et honnête.

Mais tout cela est impossible sans avoir le Christ.  Le  Christ vit à l’intérieur  de nous lorsque nous prenons la communion.

Ce pour cela au centre de toute notre vie  nous ne devons  pas avoir  de l’argent, ni nos enfants, ni le prestige, ni notre emploi, ni notre santé, mais L’Eucharistie, qui est notre action de grâce à Dieu pour notre vie et la jonction avec Lui dans le sacrement de la Sainte Communion.

Que le Seigneur ouvre nos oreilles, nos yeux et nos esprits à la compréhension de ce qu’on vient de dire.

Amen!