Le sermon dans la deuxième semaine du Carême

rasslablenny1. Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison,

Sermon, le 27 mars 2016.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit!

Jésus Christ est venu à Capernaum. Il se trouvait dans la maison à quelqu’un.

Constamment  Jésus effectue des guérisons et parle aux sujets importants pour chacun. Il a été suivi par les nombreux ceux qui avaient besoin de guérison, et ceux qui le voyaient comme un prophète, et bien sûr étaient ceux qui venaient juste jeter un coup d’œil.

Jésus  Christ est venu dans la maison, où il y a beaucoup de monde qu’il n’y a pas de place à une pomme tombé.Christ a dit un mot, les gens écoutent. Et puis quatre amis entrent avec son ami paralysé sur une civière. Avant ils essaient de pénétrer à  l’intérieur en quelque sorte, mais  ils n’arrivent pas. Ensuite, ils décident de démonter  le toit et  descendre son ami paralysé sur la civière à l’aide de cordes juste devant les pieds de Jésus.

En voyant leur Foy, le Seigneur dit au paralysé: ‘’Tes péchés sont pardonnés!’’

Mais certains scribes ont commencé à penser dans leur cœur: ‘’Qui est Celui qui veut pardonner les péchés? Qu’est-ce que il parle blasphèmes?’’

Sachant ce qu’ils pensaient, Jésus dit:  » Qu’est ce qu’est plus facile à dire : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche? ‘’

Puis il a ajouté : ‘Le Fils de l’homme  a le pouvoir de pardonner les péchés. Que vous voyiez,  je dis à paralysé : Lève-toi, prends ton lit, et marche’’. Le paralysé  se lève, prend son lit et part. Les  gens ont été surpris, parce qu’ils n’ont jamais vu les choses pareilles.

Pourquoi on parle aujourd’hui de cet extrait d’évangile ?

Aujourd’hui nous sommes la deuxième semaine du Grand Carême. Dans cette période nous avons pas tout à fait habitués aux changements liés au Grand  Carême. Pour instant on n’arrive peut-être pas encore de prier, de travailler, d’agir  correctement  comme on pensait en se préparent au Carême. Autrement dit on se sent comme le paralysé.

Même l’apôtre Paul s’exclame : ‘’ Le bon que je veux, je ne fais pas: mais le mal que je ne voudrais pas faire, je fais.’’

Nous avons prévu, nous i avons pensé de faire pleines bonnes choses,  mais  la réalité est tout à fait différente. Dans nos rêves, nous sommes forts, travailleurs, doux, nous ne répondons pas par offense  à l’injure. Mais en réalité nous sommes  parfois tellement engourdis qu’on ne peut rien faire.

Ce pour cette raison nous lisons aujourd’hui l’histoire d’un homme paralysé qu’il ne pouvait pas bouger, il ne pouvait que rester couché. Probablement  il n’était pas malade toute sa vie. Il avait quatre amis qui n’étaient pas indifférant à sa vie.

Souvent on peut observer, quand quelqu’un est gravement malade. Temps en temps le fréquentent des amis, des copains, des collègues. Mais la plupart de temps il reste souffrir  tout seul.

Apôtre Marc  nous raconte que ses  quatre amis n’ont pas seulement fréquentent le paralysé, mais  ils l’amènent sur la civière dans la maison, où  Jésus était. Face aux difficultés, ils n’ont pas baissé leurs bras, mais au contraire, l’ont traîné sur le toit, ils ont creusé un trou dans le toit et ils ont descendu ils civière vers  Jésus.

Ces gens sont de véritables amis,  bien courageux et audacieux. Nous avons aussi besoin de tels amis qu’ils puissent nous reconduire  jusqu’au Jésus et nous aider dans les moments difficiles.

Mener une vie spirituelle n’est pas facile. Nous devons penser comment faire les quatre véritables  amis.

Ces amis, ce sont nos bonnes habitudes :

La première est notre premier ami : lire au quotidien l’Évangile.

Jésus dit : Suivez l’évangile. Elle dit à propos de Moi’’

C’est dommage, mais plusieurs chrétiens n’ont pas lu d’évangile. Ils pouvaient  lire des montagnes de livres, des journaux, des romans et non l’évangile qui est un livre plus important. Chaque jour il est très important de se nourrir par le mot de Dieu. Cela veut dire qu’il faut le lire chaque jour dans la mesure de ses forces.  Et un jour, lors de moments difficiles de notre vie la piété au mot de Dieu nous reconduira vers le Sauveur.

La deuxième est deuxième ami : c’est la piété à l’église, à l’office divin – la liturgie. L’église est le temple représentant Royaume des Cieux sur la Terre. Toutes nos prières, des arcs, des vêtements, nos  chants ce n’est  qu’une ombre, mais une ombre de ce qui est dans le monde céleste. Si nous ne nous aimons pas le service dans  l’église, si le service  nous dérange, nous ne comprenons rien, alors, et dans le Royaume des Cieux, nous ne serons pas confortables. Plus vous vous immerger dans la vie liturgique, plus vous voulez rester dans cette vie. C’est pour cela les divines liturgies  sont assez longues. Aimer la liturgie, c’est un bon moyen de  vaincre sa paresse et son affaiblissement.

La troisième est troisième ami : c’est la charité. Ce ne sont pas quelques pièces qui nous donnons aux pauvres avec une mine sérieuse. C’est tout ce qu’on fait pour aider les autres  gens.

Nouvellement glorifié vénérable Paisiy Sviatogorets dit :

‘L’homme  qui ne pense pas de lui-même, mais toujours, dans le meilleur sens du mot, pense aux autres, c’est l’homme à qui le  Dieu pense tout le temps  »

En faisant l’aumône nous prenons soin d’autres, nous pensons aux antres, nous partageons avec eux ce que nous avons en oubliant de nous-mêmes.

Si l’aumône devenait notre ami, nous pouvons acquérir le cœur  bienveillant. Et le Dieu soit miséricordieux à nous.

Notre quatrième ami, c’est le Carême. Adam et Eva avaient été expulsés du Paradis. Ils ont violé la recommandation de Dieu. C’est pour cela que nous somme malades aujourd’hui. Nous sommes malades par la mort. La maladie se représente la mort qui reine à l’intérieur de nous. Pour guérir  cette maladie et combattre la mort, il nous faut respecter la recommandation et faire Carême sans orgueil ni présomption.

Pendant le Carême il nous faut bien faire des efforts pour avoir la récompense qu’on appelle : Le Royaume des Cieux, le Royaume  de Dieu.

Tous ces quatre amis ne nous exigent pas d’avoir ni bonne ni mauvaise  humeur. Ils attendent tout simplement la constance dans nos bonnes actions : pratiquer en lisant l’évangile, être présent à l’église pendant les services, faire l’aumône, respecter le Carême.

Comme le résultat, nous aurons de bonnes habitudes de vie dans le Royaume des Cieux.

Que le Seigneur nous aide!

Amen!